J’ai récemment reçu le crâne d’un sanglier que je désirais ardemment peindre, sans pour autant avoir l’inspiration.
Puis un matin, transpercé d’une flèche au cœur de mon imagination, une mélodie résonnait dans ma tête… Le thème d’ouverture de Princesse Mononoké.
C’est alors que mes doutes ont fait place à l’évidence, non seulement je voulais rendre hommage à cette œuvre mais je voulais un lien avec la matière première qui m’a été offerte : un magnifique crâne de sanglier !
J’avais le choix entre les deux grandes figures de ce film, Nago ou Okkoto, représentant chacun un être puissant avec ses idéaux et sa personnalité, celui m’ayant le plus marqué restant le premier.
Lors de l’intro du film, j’ai été tout simplement figé de peur et à la fois peiné par le Démon qu’est devenu cette divinité bienveillante, gardien de la forêt du Dieu-Cerf, ayant succombé à la douleur et la haine, maudissant les Hommes jusque dans son dernier souffle.
« Répugnantes créatures, bientôt vous goûterez l’amertume de ma haine avec la perte d’un être qui vous est cher. »
J’en ai encore des frissons rien qu’en écrivant ces quelques lignes…
